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LisezLe scaphandre et le papillon de Schnabel Julian en Document sur YouScribeFiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.Site : abc-lefrance.comLivre numérique en Art, musique et cinéma Cinéma FicheDe Lecture: Le Scaphandre Et Le Papillon de Jean-Dominique Bauby. Auteur : Jean Dominique Bauby Nom de la collection : Robert Laffont Analyse du titre : Le scaphandre et le Recherche Dissertations; S'inscrire; Se connecter; Contactez-nous; Archives du BAC (40 495) Art (10 787) Biographies (6 073) Divers (46 093) Histoire et Géographie (17 279) Littérature (29 Title Dominique Pifarely Quartet-Nocturnes. Artist: Dominique Pifarely Quartet-Nocturnes. Format: CD. Condition: New. LeScaphandre et le Papillon de Jean-Dominique Bauby (Fiche de lecture) : Résumé complet et analyse détaillée de l'oeuvre - Millot, Audrey et des millions de romans en livraison rapide Choisir vos préférences en matière de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous Lescaphandre et le papillon, de Jean-Dominique Bauby ; analyse complète de l'oeuvre et résumé - E-Book - Décryptez Le Scaphandre et le Papillon de Jean-Dominique Bauby avec l'analyse du Que faut-il retenir du Scaphandre et le Papillon, l'oeuvre autobiographique qui a bouleversé les lecteurs ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette oeuvre dans une Vous Allez Rencontrer Un Bel Et Sombre Inconnu Vostfr. -33% Le deal à ne pas rater Jumbee Roundnet – Jeu de plein air à 29,99€ € € Voir le deal Passion livres Livres Vécu/Témoignages/Biographies +5mariaSuzanneChangMaysylioemma9 participantsAuteurMessageemmaLangue pendueNombre de messages 399Age 31Localisation 40 et 64 là où il fait bon vivreDate d'inscription 18/08/2005Sujet "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Mar 7 Fév 2006 - 1712 Le 8 décembre 1995, brutalement, un accident vasculaire a plongé Jean-Dominique Bauby dans un coma profond. Quand il en est sorti, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le locked-in syndrome» - littéralement enfermé à l'intérieur de lui-même -, il ne pouvait plus bouger, manger, parler ou même simplement respirer sans assistance. Dans ce corps inerte, seul un oeil bouge, Cet oeil - le gauche -, c'est son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie. Avec son oeil, il cligne une fois pour dire oui», deux fois pour dire non». Avec son oeil, il arrête l'attention de son visiteur sur les lettres de l'alphabet qu'on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières... Avec son oeil, il a écrit ce livre chaque matin pendant des semaines, il en a mémorisé les pages avant de les dicter, puis de les corriger. Sous la bulle de verre de son scaphandre où volent des papillons, il nous envoie ces cartes postales d'un monde que nous ne pouvons qu'imaginer - un monde où il ne reste rien qu'un esprit à l'oeuvre. L'esprit est tour à tour sarcastique et désenchanté, d'une intensité qui serre le coeur. Quand on n'a plus que les mots, aucun mot n'est de vraiment adoré ce livre, j'ai fait une fiche de lecture avec pour le français et j'ai eu 19!!!meilleure note! suis une best!lol franchement, lisez-le c'est vraiment superbe et ça vaut le coup!! sylioLangue pendueNombre de messages 1968Age 57Localisation Val d'OiseDate d'inscription 19/01/2006Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Mar 7 Fév 2006 - 1725 C'est un livre que j'avais emprunté à la bibliothèque, très beau, très moi aussi adoré. emmaLangue pendueNombre de messages 399Age 31Localisation 40 et 64 là où il fait bon vivreDate d'inscription 18/08/2005Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Mar 7 Fév 2006 - 1732 J'avais jamais vu ma classe aussi intéréssée je crois!Le soir où je l'ai lu, c'était comme si tout c'était arrété, et j'avais pas ressentit ça depuis un bout de temps!! Dans le meme genre, je te conseille "le cri de la mouette" de Emmanuelle Laborit, qui est le roman autobiographique d'une femme sourde de naissance et qui a longtemps été mon livre préféré! Tu trouveras un post sur ce bouquin sur ce forumBonne lecture, et fais bien attention d'écouter les papillons! ChangMayNouveauNombre de messages 9Date d'inscription 30/04/2006Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Dim 30 Avr 2006 - 1026 J'ai lu "Le scaphandre et le papillon" cette année, et ce livre m'a passionnée. Il vaut vraiment le coup!! SuzanneLangue pendueNombre de messages 401Date d'inscription 22/11/2005Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Lun 1 Mai 2006 - 058 Il y a des lunes que je veux le lire ce fameux bouquin Vos avis font que je viens de le mettre en haut de liste. mariaNouveauNombre de messages 1Date d'inscription 29/05/2006Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Lun 29 Mai 2006 - 1253 et voilà je viens de faire l'achat...je suis impatiente de le lire moi aussi hannibalLangue pendueNombre de messages 621Age 34Localisation Finistère, BretagneDate d'inscription 11/08/2006Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Ven 11 Aoû 2006 - 1545 Je ne peux que confirmer ce qui a été dit précédemment. Un livre émouvant et de très grande qualité. *Marion*Langue pendueNombre de messages 83Age 29Date d'inscription 25/08/2007Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Mar 4 Sep 2007 - 1630 Il est dans ma PAL ! J'ai vu le film, tiré du bouquin il y a quelques mois et... je ne trouve même pas les mots ! C'est un film qui ne ressemble à aucun autre, un film qui déprime, oui, mais un film qui ouvre les yeux. J'ai hâte de commencer le livre ! espéranceNouveauNombre de messages 1Date d'inscription 22/11/2010Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Dim 28 Nov 2010 - 021 Bonjour,J'ai 35 ans et Je viens de reprendre mes études dans le cadre de celles-ci on m'a demandé de lire le Scaphandre et le Papillon. J'ai adoré ce livre qui est une vraie leçon de vie, je l'ai déjà dévoré 3 fois et ne m'en lasse pas! Le seul hic c'est qu'on me demande de faire une fiche de lecture et que n'en ayant jamais fait je suis totalement bloquée Une fois devant ma feuille je ne sais pas par où commencer ni comment m'y prendre. Cette situatin me désespère car il faut que je rende ce travail prochainement et surtout parce que je ne voudrais en aucun cas porter préjudice à cet extraordinaire livre par un travail vous m'aider s'il vous plait c'est tres important pour d'avance lauraLangue pendueNombre de messages 8018Age 49Localisation Région Parisienne YVELINESDate d'inscription 16/03/2005Sujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Dim 28 Nov 2010 - 2042 ça peut peut-être t'aider... peux te présenter aussi dans la rubrique adéquat et n'hésites pas à partager avec nous tes lectures..._________________mon petit blog sans prétention Contenu sponsoriséSujet Re "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique "le scaphandre et le papillon" par jean-dominique Page 1 sur 1 Sujets similaires» "C'est une maison bleue" de Dominique Dyens» "Chinoises" et "Fleurs de Chine"» Dominique ManottiPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumPassion livres Livres Vécu/Témoignages/BiographiesSauter vers Publié le 21/05/2007 à 0600, Mis à jour le 15/10/2007 à 0020 Attiré par les destins brisés, Julian Schnabel a été frappé par la personnalité de Jean-Dominique Bauby. Etienne George/ Pathé distribution EN COMPÉTITION. Il vous reçoit vêtu d'une veste de pyjama en soie confectionnée par sa femme, d'un sarong qui fait office de pantalon et, dernière touche originale, de baskets taguées roses aux pieds.... EN COMPÉTITION. Il vous reçoit vêtu d'une veste de pyjama en soie confectionnée par sa femme, d'un sarong qui fait office de pantalon et, dernière touche originale, de baskets taguées roses aux pieds. Tout chez Julian Schnabel est fait pour vous rappeler que vous avez affaire à un artiste. Il vous parle d'ailleurs allongé de tout son long sur un divan. Mais le peintre qui s'est fait connaître à la fin des années 1970 pour sa série de Plate Paintings et qui fut l'ami de Warhol et de Basquiat réfute le mot artiste ». Je suis un peintre et un cinéaste, voilà tout. Très jeune, j'ai ressenti la nécessité de construire mon propre univers. C'est venu d'abord avec la peinture. » Attiré par les destins brisés et tragiques, il a réalisé Basquiat en 1996 et Avant la nuit en 1999, biographie de l'écrivain cubain Reinaldo cinéaste américain présente à Cannes son adaptation du Scaphandre et le Papillon, le bouleversant livre de Jean-Dominique Bauby. Atteint du locked-in syndrome après un accident cérébral, le journaliste interprété à l'écran par Mathieu Amalric, entièrement paralysé, a gardé l'esprit intact. Pour tout moyen de communication avec le monde extérieur, les battements de la paupière gauche. Une fois pour dire oui, deux pour dire non. Ce carnet de voyage immobile », dicté lettre par lettre, est un émouvant hymne à la vie. Julian Schnabel a trouvé au coeur de cette oeuvre un écho personnel. Mon ami Fred Hughes, manager de la Factory, était atteint de sclé­rose en plaques. Il ne pouvait plus bouger. Je lui faisais la lecture. Un jour, son infirmier, Darin McCormack, m'a offert Le Scaphandre et le Papillon, que j'ai lu à Fred. Longtemps après, mon père, qui était tombé malade, est venu vivre à la maison. Il était proche de la fin et était terrifié à l'idée de mourir. Il n'était pas préparé. C'est alors que j'ai reçu le scénario du Scaphandre, envoyé par la productrice Kathleen Kennedy. Je ne pouvais pas ignorer tous ces signes reçus à des moments clés de ma vie. » C'est Pathé qui finalement rachètera les droits à Universal. Cela tombait bien. J'ai toujours souhaité tourner ce film en français, avec des acteurs français. »Une belle spiritualitéAvant de se lancer dans l'entreprise, Julian Schnabel a visionné le documentaire que Jean-Jacques Beineix consacra à Jean-Dominique Bauby. Je pense qu'à l'époque, Jean-Dominique Bauby avait souhaité montrer et prouver au monde qu'il était bien l'auteur de son livre. Ce qui m'a bien sûr intéressé, c'était de voir Jean-Do dans sa chambre numéro 119 de l'hôpital maritime de Berck-Plage ainsi que son entourage familier. » Et d'être frappé par la personnalité de l'homme. Un humain capable de désir, d'amour, de culpabilité et doté d'un grand sens de l'humour. Mais il revient toujours à sa condition de scaphandre et à la possibilité d'une mort imminente. Il peut échapper de temps en temps à son état grâce au pouvoir de son imagination, de sa mémoire, de ses rêves d'enfant et de ses songes d'adulte. La mort, pour nous tous, est inévitable. J'aime bien cette chanson dans laquelle Tom Waits se demande si le diable n'aurait pas créé le monde lorsque Dieu était en train de dormir. »Même si Julian Schnabel n'est pas croyant, Le Scaphandre et le Papillon est d'une belle spiritua­lité. Les femmes du film - orthophoniste, infirmière - sont autant d'anges gardiens. Elles sont pleines de compassion. Dommage qu'il faille être malade pour qu'on soit bon avec vous ! C'est un film sur la conscience. Il faut faire attention au présent. Lorsque Bauby écrit »Étais-je aveugle et sourd ou bien faut-il nécessairement la lumière d'un malheur pour éclairer un homme sous son vrai jour ?*, ces mots-là me touchent profondément. »Le Scaphandre et le Papillon Drame de Julian Schnabel avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner, Marie-Josée Croze. Durée 1 h 52. Sortie en salle le 23 mai. Le scaphandre et le papillon News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office Récompenses Films similaires note moyenne 3,8 5337 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Le scaphandre et le papillon ? 421 critiques spectateurs 5 154 critiques 4 164 critiques 3 33 critiques 2 37 critiques 1 11 critiques 0 22 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Schnabel a l'intelligence de donner d'emblée au personnage toute son humanité en mettant le spectateur littéralement à sa place grâce à l'emploi de la caméra subjective. Bauby est ainsi d'abord une voix, un regard sur les gens et les choses, avant d'être un corps paralysé. Ce dispositif, plus l'emploi d'une voix off, aurait pu alourdir le film mais le réalisateur parvient à faire passer les émotions notamment d'inattendues séquences comiques avant la performance technique chaque acteur parle à la caméra. Ces bases de mise en scène posées, Schnabel, dans son style visuel particulier, plein d'audace et d'idées, proche du lyrisme, insuffle comme à son habitude une bonne dose de poésie à ce beau film brillamment interprété par une floppée de grands acteurs. Quel film bouleversant. le sujet est atroce, c'est à dire le Locked-in syndrom, qui fait que l'on ne peut bouger qu'une paupière, le reste étant paralysé, c'est ce qui est arrivé à Jean-Dominique Bauby, et qui est merveilleusement filmé par julian Schnabel et joué par Mathieu Amalric, réellement éblouissant. Un film à voir pour apprécier à sa juste valeur le fait d'être en bonne santé. Tres fort, mais tres ennuyeux un bon film. , vraiment très captivant , et émouvant pour ma part j'en est pas perdu une miettes et sais rare un super film Un message de solitude et de désir d'exprimer l'inexplicable. "Le Scaphandre et le papillon" raconte l'histoire vraie d'un homme atteint d'une maladie très rare suite à un accident vasculaire cérébral. On découvre alors son quotidien au sein de l’hôpital avec le corps médical et ses proches qui se confrontent à un nouveau visage. Impossible de parler, il va tout de même réussir à communiquer grâce aux clignements de son oeil gauche. Grâce à une orthophoniste et à une écrivain, il émet tout doucement ses pensées et ce qu'il ressent à l'intérieur... Le reflet de son état d'esprit est à la fois poétique et touchant. Interprétation remarquable de Mathieu Amalric qu'on reconnait à peine dans ce rôle très justement raconté. Personnage enfermé dans son propre corps, il est resté le même à l'intérieur. La mise en scène est déconcertante car on a le point de vue de Jean-Dominique Bauby, on voit et on a cette impression d'enfermement, de perte totale d'un quelconque ressenti physique. On s'attache aux différents personnages qui l'entourent et qui se surmènent pour l'aider . Toutes les interprétations sont justes et cela ne fait que renforcer l'intensité émotionnelle du film; Emmanuelle Seigner, Marie-Josée Croze et Anne Consigny constituent l'intermédiaire entre son fort intérieur et le monde extérieur. Il y a aussi une part laissée à l'imagination et à la mémoire, seules richesses dont peut encore profiter Jean-Do. Ainsi, on retourne souvent dans le passé avec les souvenirs de son père, de son amante et de son accident. Bien qu'on sente quelques longueurs, l'histoire est tellement hors-normes, le scénario si rare qu'on ne peut qu'apprécier la remarquable profondeur du film de Julian Schnabel. Tout simplement excellent. Je n'ai pas lu le livre mais l'histoire est émouvante et je vais voir mes patients d'une façon toute différente désormais je suis kiné!. Amalric est tout simplement parfait, même en voix off on ressent toute la force des sentiments, des peurs et des désirs de l'homme bloqué dans son corps. A ne pas rater! On retrouve dans "Le scaphandre et le papillon" un concept plus ou moins similaire à celui traité dans "Johnny Got His Gun" 1971. Cette ressemblance va jusqu'à l'usage d'une voix off et des premières scènes dans laquelle Mathieu Amalric découvre son handicap. La comparaison s'arrète là. Malheureusement, il n'y a pas autant d'intensité dans le film de Julian Schnabel que dans celui de Dalton Trumbo. Dans le "Le scaphandre et le papillon", on ne ressent à aucun moment cette sensation d'enfermement, cette détresse et cette douleur que peut ressentir le patient. On reste un spectateur extèrieur et l'absence d'émotions en est la conséquence. C'est là le principal repproche que l'on pourrait faire à ce long métrage d'autant plus qu'il n'est pas dépourvu de bonnes idées réalistiques et d'un texte bien écrit. Pour résumer, "Le scaphandre et le papillon" n'est pas à la hauteur de son thème mais demeure appréciable. Julian, Julian Schnabel...Basquiat ENORME claque, Before night falls la même mais de l'autre côté cette fois-ci. Le visage bien droit et dans l'axe nous nous apprêtons donc à voir son nouvel "objet". Petites réticences au départ allaient telles gâcher mon plaisir...ref. du cinéma français. quel choix merveilleux de prendre un des meilleurs comédiens que pour ce rôle hors norme...il sublime la voix off et enchante l'image par ce qu'il réussit à faire resortir de son intérieur, le "moi" de "Jean-Do" face à nous public qui oscillons entre vue subjective intérieure et resentis extérieurs...On est absorbé par tant de justesse, pris par une énorme tristesse et relever par ce qui rend plus fort le personnage principal. On resort de la salle plein d'espoir, d'envi, d'explosions...Schnabel à réussit la mise en image d'un livre profond par une mise en scène sans dimension, sans barrière...sublime film trop rare dans le paysage cinématographique français...petite mention à Anne Consigny qui suit d'un tout petit pas le chemin qu'Amalric lui trace Un très beau film qui reste imprimé dans la mémoire. La grande force de Le scaphandre et le papillon est de ne jamais tomber dans le pathos mais d'arriver à nous émouvoir par le talent d'une caméra et de comédiens tout en retenu. Un film qui donne envie de profiter de la vie. J'ai vu un film... très émouvant, qui réussit d'un point de vue technique, à "mettre" le spectateur à la place de M. Amalric... On souffre avec lui et on partage sa réflexion essentielle sur la place des choses dans la vie, voire la place de la vie sur les choses... L'ensemble des comédiens qui lui font face sont émouvants, touchants, et humains... Adaptation du célèbre livre "écrit" par clignement de paupière d'un homme atteint du syndrome "Locked In".Certains extraits lus laissent d'ailleurs voir un style intéressant en plus de l'originalité du pas sûr que le film y apporte quelque chose malgré des efforts visibles de mise en ne pense pas le revoir une seconde fois. J'avais lu "Le Scaphandre et le Papillon" à sa sortie, et j'avais été extrêmement touché par ce récit, par ce qu'il nous montrait de la force de l'esprit dans un corps devenu végétatif, et surtout par la malice avec laquelle l'auteur racontait les réactions de son entourage. En allant voir le film de l'américain Julian Schnabel, représentant la France au Festival de Cannes, j'étais curieux et légèrement inquiet du traitement cinématographique qu'il allait en faire serait-il capable d'éviter les pièges du mélo, et de restituer ce dialogue intérieur qui faisait le sel du roman ? La réponse positive à cette question s'impose rapidement. Le film commence en caméra subjective, cadre fixe et flou avec de fréquents fondus au noir pour figurer la sortie du coma de Jean-Do, et dès le départ, la voix intérieure qui commente lucidement les gesticulations des hommes en blanc qui s'interrogent sur le niveau de compréhension de leur patient. Ce point de vue exclusif occupe entièrement la première demi-heure, y compris la suture de sa paupière gauche, douillets s'abstenir. Et puis progressivement, la caméra diversifie son point de vue, à partir du moment où Jean-Do découvre son visage défiguré dans le reflet d'une vitre ; Schnabel adopte alors le plan large pour montrer la plage où il revoit enfin ses enfants ou la salle de rééducation, ou les points de vue du rêve ou du souvenir, comme cet hommage au générique des "400 Coups", même traveling vers les toits de Paris, même musique de Jean Constantin. Il y a bien quelques afféteries inutiles, comme ces plans répétés et tautologiques du scaphandre suivi par ceux du papillon, qui font un peu penser à ces bandes dessinées où l'auteur se croit obligé d'expliquer dans un bandeau ce qui est déjà montré dans le dessin. Mais c'est peu comparé à la délicatesse de nombreuses scènes, que le réalisateur arrête juste à temps avant que ça devienne insistant, mais qui ont eu suffismment de temps pour installer une émotion vraie. Mathieu Amalric est excellent dans ce rôle physiquement difficile il joue la plupart du temps avec le visage déformé et un oeil exorbité ; il est aussi juste quand il incarne le Jean-Do d'avant, notamment dans une très belle scène avec son père joué par Max Von Sydow, que quand il intègre avec sobriété le scaphandre de son personnage. On pense à la performance de Javier Bardem qui interprétait le tétraplégique Ramon Sampedro dans "Mar Adentro". Mais toute la distribution est à la hauteur, particulièrement ses deux accompagnatrices, Marie-José Croze et Anne Consigny. Julian Schnabel a réussi le double exploit de restituer l'émotion que j'avais ressenti à la lecture du livre et de nombreux lecteurs avec moi en jouant habilement de tous les moyens du cinéma, et, en faisant appel à son regard de peintre, de rendre terriblement visuel ce qui n'était plus que pensée et intériorité. Sélectionné en remplacement d’un visionnage de Dario Argento s’étant révélé trop insupportable, Le Scaphandre et le Papillon est parti avec un handicap, mais pas autant que le personnage de Jean-Dominique Bauby, victime réelle d’un syndrome d’enfermement dont Schnabel a tellement tenu à retracer la vie qu’il a appris le français pour ce tournage. Le polyglotte Max Von Sydow l’a peut-être aidé dans cette entreprise entre les deux scènes de son protagoniste de père mourant, arrière-plan discret à une histoire pleine de clins d’œil. Et pour cause, le vrai Bauby a dicté son livre avec sa paupière gauche, seul moyen d’expression laissé par son d’hôpital, flous, vision resserrée et hallucinatoire un hyperréalisme qu’on reconnaît dans la volonté de Schnabel de boycotter la version anglophone du film avec Johnny Depp ou Gary Oldman, dusse-t-il apprendre une langue pour diriger Amalric, celui qui s’y colle pour ne pas pouvoir jouir des mouvements de la sienne, enfermé lui-même dans le personnage de Bauby. Quarante minutes de caméra subjective rien de moins pour nous mettre dans la peau flasque du journaliste, devenue la véritable coquille charnelle dont les poètes parlent et dans laquelle s’agite une orbite, une mémoire et une a été réduit, littéralement, à être artiste, ce que le réalisateur transmet avec la grâce d’un grand. Il n’y a pas de miracles, juste un progrès qui procède de l’évitement – miraculeux celui-là – d’une mise en étapes souvent inévitable au cinéma biographique & qui aurait causé du scaphandre de Schabel parvient à être touchant et drôle, une combinaison vantée à répétition dans les succédanés de critiques qu’on trouve sur les affiches, sans avoir à toucher au moindre brin de poésie en-dehors de l’œil acéré de l’auteur – ce qu’il a écrit est-il si beau car son encre était de larmes ?Virevoltant autour d’un Patrick Chesnais en médecin des plus cyniques et du duo d’Emmanuelle Seigner avec Marie-Josée Croze osé-je dire que leur jeu est d’une précision chirurgicale ?, Amalric est couché, intubé, baveux, mais son éloquence dépasse la tessiture de sa voix off. Plus discret, c’est Von Sydow, pour la deuxième fois après Au seuil de la vie et peut-être avec Dussolier dans Cortex, qui me refait reconsidérer mon préjugé sur les films d’hôpitaux.→ Dure et bouleversant ! Amalric prouve une fois de plus qu'il est un de nos meilleurs acteurs actuel. Nos sentiments sont évidemment exacerbés par la situation mais le film ne manque pourtant pas d'humour, ce qui ne gaâche rien, bien au contraire. Les petites trouvailles afin de nous montrer au mieux ce que vit Jean-Dominique Baudy sont ingénieux mais nous oblige à nous mettre dans une position désagréable de voyeur... Peut-être un peu malsain mais sans doute utile. Schnabel réussit une adaptation peu larmoyante vis à vis du drame, et évite la facilité tout en faisnat simple. Bravo ! 'Le Scaphandre et le papillon' possède un thème intriguant et prenant, après le film en lui-même est loin d'être parfait j'aurais aimé que des personnages soient un peu plus développés... malgré qu'il soit ambitieux, je n'ai pas été entièrement convaincu. Mais dans l'ensemble, ça reste un film à découvrir ! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 4wT3U9N5bmcRMdzWu0szyclF2DCA2U8ZFSYnT182Uru9iTZoK-Xfzw== Jean-Dominique Bauby France - Le scaphandre et le papillon - 8/10 Récit terrifiant. Des chapitres courts sur des sujets appremment anodins mais qui, au vu des circonstances, deviennent des moments d'intense souffrance, d'insoutenable émotion. Il peut lire mais est incapable de tenir un livre; il aime ses enfants mais ne peut pas leur toucher les cheveux ni le visage; il lui reste les souvenirs et cette paupière, dernier lien entre lui et le monde des vivants. On sent que chaque mot, chaque phrase a été longuement pensée, murie pendant ces mois de "non-vie", dans ce pays inconnu aux frontières de l'au-delà. J'ai beaucoup aimé ce texte, très sobre dans l'émotion, mais qui nous fait réfléchir à ce que l'on est, à ce que l'on devient, à nos actions si banales... Un film en a été tiré avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Segnier, Patrick Chesnais. Il est sorti en mai 2007, dix ans après le décès de J-D Bauby. Film primé à Cannes en 2007 prix de la meilleure mise en scène et aux Golden Globes en 2008 Meilleur film en langue étrangère / Meilleur réalisateur pour Julian Schnabel. 4ème de couverture A jamais statufié, muet, exilé à l'intérieur de lui-même, il jette toute sa vie dans ce carnet de voyage immobile parce qu'elle va finir dans peu de temps. Après son accident cardiovasculaire, Jean-Dominique Bauby est ce mort vivant qu'un seul battement de cil rattache encore au monde et à la confidente qui déchiffre, un à un, ses derniers mots. Adieu à la vie, dont les images dansent encore devant lui. Le visage d'une femme aimée, un air populaire, une nuit blanche à Saint-Pétersbourg ou un jour incandescent dans le Nevada, un film de Fritz Lang, les petits riens et les grandes espérances. Et puisqu'il faut quitter tout cela, autant le faire sans peur, et même avec le sourire. Le journaliste qu'il était a remis sa dernière copie, inoubliable lettre adressée d'un pays inconnu. Publié quelques jours avant la mort de Jean-Dominique Bauby, "Le scaphandre et le papillon" a été traduit en 23 langues et vendu à plus d'un million d'exmplaires dans le monde entier. Robert Laffont - 1997 - 140 pages - ISBN 2266080590

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